En ce moment, je suis en pleines plantations, l'occasion de faire une petite note pour vous montrer le résultat du paillage de fin d'été. Quand on écarte la paille, on tombe donc sur ceci:
une terre encore humide (il n'a pas plu depuis plus d'une semaine) avec quelques restes d'adventices bien décomposées. Lorsqu'on creuse, on constate que la terre est très souple, facile à travailler, avec une structure grumeleuse caractéristique du travail des lombrics. D'ailleurs, on peut bien souvent voir ces annélides rien qu'en écartant
la paille, et si on n'a pas eu le coup d’œil assez rapide, on les
retrouve rapidement dès la première pelletée.
Car le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y a de la vie là-dedans! Et pas que du lombric croyez-moi... Avec un peu de poudre de perlimpinpin (j'en reparlerai) et du compost mûr*, voilà mes arbustes installés, je l'espère, pour longtemps.
| Groseillier à grappe rouge |
* je n'ai malheureusement pas de spot à bouse de vache fraîche bio pour faire un pralin.
Dimanche, nous sommes passés en famille voir le"champ de Malvina", comme on l'appelle à la maison. Nous étions déjà venus en décembre, mais n'avions pas eu le temps de découvrir la partie "petits fruits", et les ballots de paille déroulés. Cette fois, on a pu faire un tour complet et voir la parcelle implantée. C'est toujours assez impressionnant de voir comment le travail de l'homme (l'humain) peut transformer un lieu.
RépondreSupprimerEt puis, j'imagine aisément ce que l'on ressent après avoir achevé une telle tâche. Cette sensation unique du travail bien accompli, d'entière satisfaction, qu'éprouve tout particulièrement le paysan après un pénible labeur, a un goût bien agréable !
Maintenant, c'est au tour de Dame Nature de faire son oeuvre. Et personnellement, gourmande comme je suis, c'est aux confitures et autres mets que je pense.
Bravo Malvina ! Bravo à toutes celles et ceux qui l'aident à réaliser son courageux et beau projet.
M.C.