Oups...

Déjà un peu plus d'un an depuis le dernier article! Fichtre... Une grosse mise à jour s'impose. Pas tout de suite, car là je suis en plein rush (d'ailleurs c'est à ce moment que j'ai décroché l'an dernier...). Ça va devoir attendre le prochain jour avec une météo à ne pas mettre le bout du nez dehors.

Repiquage

Les semis ont maintenant bien grandis et se trouvent à l'étroit dans leur terrines... Il est temps de repiquer tout ce petit monde en godets. 

Les barquettes de tomates

Comme je ne vais pas m'amuser à rentrer et sortir 300 godets matin et soir (et que la serre n'est pas encore terminée), j'ai investi dans deux petits tunnels-accordéons de 0,6x3m pour protéger mes jeunes plants des nuits fraîches qui peuvent encore survenir. La mauvaise nouvelle, c'est que qui dit "passer la nuit dehors" dit "risque de se faire boulotter par les limaces et les escargots". Ayant eu de sérieuses déconvenues l'an dernier, j'ai choisi d'assurer mes arrières avec des granulés de ferramol (anti-limaces) dans les godets, en plus de la pose de pièges (planches) et du ramassage manuel matinal. J'essaye également d'attirer un hérisson dans le coin, mais entre le chien et les chats, pas sûre qu'il se sente suffisamment à l'aise pour s'installer durablement... On a déjà des crapauds, c'est pas si mal!

Les tomates en godets, au chaud sous le mini-tunnel

RIP petits pois

Vous vous en souvenez peut-être, au début du mois la guerre des petits pois faisait rage entre les oiseaux et moi. J'en étais arrivée à l'emploi d'une arme de dissuasion massive, le P17. Las, j'ai retrouvé cette fois, sous le voile, de petits tas de téguments de petits pois, soigneusement regroupés et non moins soigneusement vidés de tout contenu. Fourmis ou rongeurs, je ne sais pas lesquels d'entre eux auront obtenu ma capitulation. Je rends donc les armes pour cette année (avril ça fait vraiment tard pour semer des petits pois), mais je reviendrais...

Un air de printemps

Ces derniers temps, les températures se sont adoucies et le printemps est maintenant bien installé, comme en témoignent les pousses vertes et les premières fleurs, au potager mais aussi du côté des arbustes...

Les fèves en fleurs

Feuilles d'échalote

Les groseilliers démarrent.

La variété précoce "Junifer", déjà en fleur:
la nécessité d'installer l'irrigation se fait pressante.

L'heure est donc venue de faire un premier bilan concernant les plantations de cet hiver. La reprise s'avère très bonne (les planteurs ont fait du bon travail!) et en dehors de quelques framboisiers, les petits fruitiers n'ont absolument pas souffert du passage régulier des chevreuils. En revanche, les haies du Conseil Général se sont faites sévèrement tailler par ces cervidés et plus particulièrement les prunelliers, les cornouillers, les noisetiers, les néfliers, les pruniers et les églantiers. Pour une raison que j'ignore, le chevreuil calmontais dédaigne ostensiblement le sureau ainsi que le laurier noble (pas très surprenant), le cassis et le groseillier (beaucoup plus surprenant). Malgré tout, les plants grignotés repartent assez vigoureusement depuis les bourgeons épargnés et je me réjouis de ne compter qu'une dizaine de perte! Du coup, je suppose qu'il n'y aura pas grand chose à recéper lors du passage de contrôle du technicien et même si cela me chagrine quelque part dans l'idée, la clôture risque fort d'être nécessaire pour l'hiver prochain...

Le temps des semis

Depuis maintenant quinze jours, les barquettes vertes ont ré-envahis notre maison... C'est la période des semis! Pour commencer, j'ai mis des tomates (bien sûr), des poivrons, des aubergines, des poireaux, des laitues, du céleri-rave et du céleri branche, de l'oseille, du basilic, des soucis, des capucines, du persil, des betteraves, des œillets d'Inde, de la ciboulette et de la coriandre.

Mis à part la ciboulette (un échec total, mais je viens de découvrir de nombreux cloportes dans la terrine, peut-être le début d'une piste?) et les œillets (qui ont souffert d'un petit coup de soif) tout a très bien germé. En conséquence, je commence toutes mes journées en sortant mes barquettes sur la terrasse en pleine lumière, afin d'éviter l'étiolement de ces jeunes plants. Comme la serre n'est pas encore bâchée, il va me falloir imaginer rapidement un moyen de stocker à l'abris les plants lorsqu'ils seront en godets, ce qui ne devrait plus tellement tarder...

Côté champ, j'ai semé radis, navets et carottes sous un voile de forçage. Après de multiples tentatives de semis dévorés par les oiseaux, je me suis résolue à faire cohabiter les petits pois avec les légumes "racines", d'abord parce que cette association est réputée bénéfique, mais aussi en espérant que le voile protégera mes pois des volatiles gourmands. Pourvu que les campagnols ne s'y mettent pas eux aussi!

Savez-vous planter les haies?

Petit retour en arrière sur le mois de janvier au cours duquel ont été plantés pas loin de 900 m de haies avec le concours d'Emmanuel, Francine, Franck, Monique, Olivier et Mathieu! Un grand merci à eux, grâce à qui ça commence à prendre sérieusement forme...

Les forçats au travail!

Cela ne se voit pas très bien, mais il y a vraiment un plant dans chaque trou.

Sous la paille

En ce moment, je suis en pleines plantations, l'occasion de faire une petite note pour vous montrer le résultat du paillage de fin d'été. Quand on écarte la paille, on tombe donc sur ceci:

une terre encore humide (il n'a pas plu depuis plus d'une semaine) avec quelques restes d'adventices bien décomposées. Lorsqu'on creuse, on constate que la terre est très souple, facile à travailler, avec une structure grumeleuse caractéristique du travail des lombrics. D'ailleurs, on peut bien souvent voir ces annélides rien qu'en écartant la paille, et si on n'a pas eu le coup d’œil assez rapide, on les retrouve rapidement dès la première pelletée. 

 

Car le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y a de la vie là-dedans! Et pas que du lombric croyez-moi... Avec un peu de poudre de perlimpinpin (j'en reparlerai) et du compost mûr*, voilà mes arbustes installés, je l'espère, pour longtemps. 

Groseillier à grappe rouge

* je n'ai malheureusement pas de spot à bouse de vache fraîche bio pour faire un pralin.